Photographier vagues
Technique

Comment photographier les vagues

 

J’ai mis un certain temps avant de la trouver. Je tournais autour d’elle depuis que j’essayais de mettre la main dessus, et puis il y eu ce jour où je l’ai trouvée, cette vitesse d’obturation : 1/6es.

Ni trop rapide, ni trop lente.

Juste ce qu’il fallait pour créer ce que je voulais comme mouvement dans l’eau.

La technologie au service de l’art.

Je savais qu’il fallait une vitesse d’obturation lente pour obtenir cet effet, oui mais laquelle ? Alors j’ai fait des recherches dans les EXIFS des photos des autres qui réussissaient à produire cet effet. J’ai aussi fait beaucoup de tests mais tout ne se résume pas à un choix de vitesse.

J’ai échoué, longtemps.

Le problème, c’est que je recherchais un effet en particulier dans l’eau. Un effet qui n’est pas produit par une pose trop longue. Cela donne un joli mouvement à l’eau sans pour autant la rendre vaporeuse, comme dans les poses plus longues.

Parce que tout ne se résume pas à une question technique, ou une maîtrise de la technique, je vais vous détailler ce qu’il faut pour créer cet effet.

C’est avant tout une question de sensibilité parce que ce sont mes goûts, mais ce n’est pas pour autant ce que tout le monde aime. Heureusement !

Si vous aussi, vous aimez ce mouvement dans les vagues, voici ce que vous devez absolument savoir pour le créer…

 

  1. Le bon matériel pour photographier les vagues

 

Photographier vagues
Photo Stef Kocyla

 

Commençons par le commencement.

Si vous comptez capturer des vagues, je vous conseille vivement un objectif grand-angle. Non pas que ce ne soit pas possible avec un téléobjectif, mais l’idée est de créer du mouvement dans un grand paysage.

Ce mouvement va créer des lignes et des formes qui vont s’intégrer dans le paysage. Avec un cadrage plus serré, l’effet visuel général de la photo ne sera pas le même.

Le mien est un 16-35mm, et en moyenne j’utilise plutôt des focales comprises entre 20mm et 28mm pour ce genre photo.

Ensuite, le trépied. Indispensable : vous utiliserez une vitesse lente.

Puis les filtres. C’est dans cette partie du matériel que j’ai mis du temps à trouver mon bonheur. Vu le prix des filtres de grande qualité, ce n’est pas un choix anodin.

Un filtre ND est indispensable. Pas un GND, puisque ce dernier va réduire la quantité de lumière uniquement dans une moitié de cadre. Or je veux que la lumière soit réduite dans le cadre entier.

Mon choix s’est porté sur les filtres Nisi, et leur système de porte filtre V5 Pro. Je peux maintenant en parler puisque je l’ai testé, pratiqué et éprouvé. Et j’en suis très satisfait.

Le choix du filtre est très important, surtout pour obtenir un rendu des couleurs neutre. Depuis que je travaille exclusivement (sauf pour le web) dans l’espace colorimétrique Adobe RGB, c’est un point auquel j’ai fait très attention. Je vous invite à regarder la vidéo sur l’écran BenQ SW271 à ce sujet.

Je retrouve donc une très bonne homogénéité des couleurs avec ces filtres.

Autre détail qui a son importance dans ce cas de figure, les filtres sont déperlants à l’eau (et à l’huile…). Et des gouttes d’eau sur le filtre, vous en prendrez quelques-unes…

Enfin, dernier détail important, ils ne provoquent pas de vignettage. Même si j’en rajoute souvent au post-traitement, je préfère ne pas en avoir sur l’image brute.

Le choix m’appartient. J’aime ça.

Le filtre ND, c’est bien mais ce n’est pas tout. Un autre filtre est nécessaire voire indispensable : le filtre polarisant. J’ai déjà écrit beaucoup de choses sur ce filtre, que vous pouvez lire en cliquant ici, donc je ne vais pas m’étendre sur le sujet.

Retenez bien que vous êtes en présence de l’eau…et de ses reflets. Vous ne pourrez jamais les supprimer ou les réduire au post-traitement.

Seul le filtre polarisant a ce pouvoir.

N’oubliez pas non plus qu’il n’y a pas que sur l’eau qu’il y a des reflets…sur les rochers aussi, sur les algues…sur tout ce qui est humide.

Autre matériel indispensable : la télécommande.

Il vous faudra appuyer sur le déclencheur au bon moment. Mais avec une vitesse aussi lente, vous ne pouvez pas appuyer directement sur le bouton du boitier sans provoquer un flou de bougé.

Le retardateur ? N’y pensez même pas, vous ne réussirez pas à capturer le bon moment avec quelques secondes de retardement…

Il faut donc pouvoir déclencher à distance, en sécurité et si possible les pieds au sec !

J’ai donc investi dans une télécommande sans fil de la marque Starblitz. Très, très pratique…Je peux même me prendre en photo à des dizaines de mètres de distance.

Enfin, pour essuyer les petites gouttes d’eau que va vous envoyer la mer, il vous faudra un petit chiffon. Ou un grand, à vous de juger en fonction de l’environnement. Mais en bord de mer, il y a toujours de petites projections d’eau, même si vous ne vous en rendez pas compte, il a toujours des micro-gouttelettes.

Vous êtes prêts ? Ok, maintenant, il faut repérer les lieux.

 

  1. Le repérage

 

Photographier vagues
Photo Stef Kocyla

 

Sur la côte, il y a un endroit que j’aime beaucoup pour capturer des vagues : les rochers.

Une plage de sable peut aussi très bien faire l’affaire, mais il faut que la pente ait une certaine inclinaison et qu’il y ait un peu de houle. Sinon, les vagues ne seront pas assez puissantes pour créer du mouvement.

Sur les rochers en revanche, vous êtes à peu près certains de trouver de beaux mouvements.

Les rochers sont des brise-lames.

Et si vous avez de la chance, tout coïncidera pour créer de très belles vagues : le vent, la houle, la pleine mer, le coucher de soleil…Et donc de très belles photos.

En fait, cette technique de photographier les vagues à une vitesse de 1/6es. peut s’appliquer à d’autres formes d’eau en mouvement : les cascades, les torrents, les petits cours d’eau…

Dès que je détecte de l’eau en mouvement, je sais que potentiellement, je pourrai utiliser cette vitesse d’obturation.

Lors de cette phase, j’observe le relief de la plage, le comportement des vagues sur les rochers, leur orientation par rapport au soleil, bref, j’ai une vue d’ensemble.

Je vais aussi rechercher les différentes possibilités d’arrière-plan ainsi que les grandes formes du paysage.

Je scanne mon environnement.

Il ne faut pas oublier que cette étape se fait souvent en plusieurs fois. Dans le cas d’Ambleteuse, c’est une plage que je connais très bien.

Je sais à l’avance à quoi ressemblent la plage et les rochers lorsqu’ils sont sous la marée haute. Je connais déjà les points de vue intéressants.

Pourquoi ? Parce que je suis déjà venu ici des dizaines de fois.

À toutes les saisons différentes, tous les moments différents de la journée, à toutes les marées différentes et avec toutes les météos différentes.

Ce que je ne connais pas en revanche, c’est « comment sera la lumière le Jour J », précisément à « quelle intensité soufflera le vent », et « comment sera la houle » ?

Le reste, je suis sensé le contrôler…

 

  1. La bonne composition

 

Photographier vagues
Photo Stef Kocyla

 

Pour ce type de photos, il n’y a rien de bien différent de ce que je fais pour tous les autres types de photo.

Je recherche ce qui fonctionne bien.

Cherchez les lignes directrices, les points de force et les formes.

L’avantage de la plage, c’est que ça se prête bien à l’exercice de la recherche de compositions.

Le paysage est simple, et il est certainement plus facile de trouver des compositions dépourvues de distractions qu’ailleurs.

C’est même un endroit à privilégier pour s’entraîner.

La plage, les rochers, la mer ou l’océan, les bateaux…sont autant de sujets photogéniques.

Comme sous la neige, un paysage peut prendre un autre visage sous d’autres conditions.

Bien sûr, s’il neige, la plage peut être un très bon sujet. Mais pensez aussi à elle lorsqu’il fait mauvais, lorsqu’il y a une tempête ou lorsque la lumière passe entre les nuages.

Question météo, évitez les jours tout gris ou tout bleu.

Certains aspects de la plage qui paraissent inintéressants un jour, peuvent se révéler sublimes en d’autres circonstances.

C’est pour cela qu’il faut revenir souvent aux mêmes endroits. C’est un moyen d’améliorer la qualité de vos photos, comme je l’explique dans mon dernier article.

 

  1. Le bon avant-plan

 

Photographier vagues
Photo Stef Kocyla

 

Comme vous utiliserez un objectif grand-angle, votre avant-plan jouera un rôle important dans votre composition. Ne ménagez pas vos efforts pour le trouver.

Un avant-plan intéressant, ça fait toute la différence.

Quand on y réfléchit, ajouter un avant-plan n’est aussi simple que cela en a l’air. Il y a une réelle réflexion derrière.

C’est d’abord une question d’équilibre. Si vous respectez la règle des tiers (moi, je ne la respecte pas toujours…), la composition est plus équilibrée si l’avant-plan se trouve dans le tiers du bas de l’image.

Il permet aussi de ne pas trop laisser d’espace vide.

Les espaces vides peuvent être partie intégrante de la composition, mais il faut bien savoir les utiliser.

En matière d’avant-plan, la taille compte.

L’œil humain a la fâcheuse habitude d’être facilement distrait par de petites choses. Genre : de petits avant-plans.

Non seulement un petit avant-plan va distraire le regard, mais il va en plus réduire l’importance du sujet. C’est-à-dire l’effet inverse de l’effet recherché.

L’œil va revenir sans cesse sur ce petit objet.

Il faut donc choisir un avant-plan pas trop petit, mais pas trop gros non plus. Dans ce cas, il capte toute l’attention, et produit aussi l’effet inverse de celui recherché.

Une question d’équilibre je vous dis.

Pour le mettre davantage en valeur, n’hésitez pas à abaisser votre angle de vue. Se mettre à son niveau donne une nouvelle perspective, fraiche et souvent rare.

En général, le placer en bas sur le côté gauche fonctionne bien.

Mais ce n’est pas une règle, c’est du cas-par-cas.

 

  1. Les bons réglages

 

Photographier vagues
Photo Stef Kocyla

 

Lorsque vous voulez capturer des vagues, vous voulez en fait capturer le mouvement dans les vagues. Mouvement ?

Qui dit mouvement, dit vitesse. Cette fameuse vitesse d’obturation

Choisissez donc plutôt le mode « Priorité à la vitesse », ou bien le mode « Manuel ».

Réglez la vitesse sur 1/6es., puis ajustez l’ouverture pour qu’elle ne soit pas trop grande.

En mode « Priorité à la vitesse », l’appareil se charge de définir l’ouverture pour vous.

Si vous gardez une grande ouverture, vous aurez deux handicaps :

  • La profondeur de champ sera faible, donc vous n’aurez pas une image entièrement nette (ce qui peut être un choix artistique).
  • Vous n’obtiendrez pas le meilleur piqué, qui se trouve aux valeurs d’ouverture intermédiaires.

C’est là que le filtre ND 3L intervient.

Il va réduire la quantité de lumière suffisamment pour vous permettre d’utiliser la bonne vitesse avec la bonne ouverture, dans des conditions de luminosité normales.

Bien sûr, vous devrez jouer avec la compensation d’exposition pour obtenir le réglage précis.

Gardez en tête qu’il faut sans cesse adapter ses réglages aux conditions de lumière.

Au niveau de la mise au point, lorsque l’avant-plan est très proche de mon objectif, je fais du Focus Stacking.

En bref, c’est l’empilement (c’est le terme !) de différentes mises au point (en général 3) dans différentes zones de l’image. Ensuite les images sont fusionnées dans Photoshop.

Voici le lien vers mon article à ce sujet.

Le but de choisir une valeur d’ouverture intermédiaire est d’avoir un bon piqué, et en faisant du Focus Stacking on obtient une image parfaitement nette du premier au dernier plan.

En ce qui concerne la cadence de prises de vues, choisissez le mode « prises de vues multiples » ou « rafales ». Les vagues, ça va vite.

Vous ferez beaucoup, beaucoup de prises pour en obtenir seulement une ou deux très bonnes…

Enfin, réglez les ISO au minimum, 100 ou moins si votre appareil le permet.

 

  1. Le bon timing

 

Photographier vagues
Photo Stef Kocyla

 

Il n’y a pas de bon moment. Tous les moments sont bons à photographier.

Mais j’ai remarqué qu’il était plus facile – en tous cas au début – de photographier la vague lorsqu’elle se retire.

Vous pouvez davantage anticiper son mouvement.

Mais en fait, je m’aperçois que les photos que je préfère, ont été prises lorsque la vague déferlait devant moi…alors…

Ce qu’il faut retenir, c’est que le mouvement dans la vague est créé par les millions de petites bulles d’air emprisonnées dans l’eau.

Ce sont toutes ces petites bulles d’air qui vont former ces beaux traits blancs si photogéniques.

En fin de compte, on ne photographie pas de l’eau, mais de l’air

Le bon timing, c’est quand les bulles d’air forment des lignes intéressantes. C’est quand leurs formes évoquent quelque chose.

Vous comprenez maintenant pourquoi il faut absolument une télécommande ? Pouvoir déclencher sans toucher au boitier, au bon moment, et si possible à distance pour ne pas être trempé, ça ne peut se faire qu’avec cet accessoire.

Le bon timing, ça s’observe aussi, ça s’étudie.

J’ai remarqué aussi que mes plus belles photos étaient dans les dernières de mes séries. Il faut un peu de temps pour comprendre le mécanisme et l’apprivoiser.

Le bon timing, en fait ça n’existe pas. Parce que chaque vague est différente et unique, elle ne se produira qu’une seule et unique fois. Vous ne pourrez jamais la photographier deux fois.

Il n’y a de bon timing que celui qui vous a permis de capturer un beau mouvement. Merci le mode rafale.

 

  1. Les bonnes pratiques

 

Photographier vagues
Photo Stef Kocyla

 

Photographier les vagues demande quelques bonnes pratiques.

Là, je vais vous parler de mon expérience.

Dans le matériel, j’ai mentionné le chiffon. Personnellement, je préfère les chiffons en tissu, genre chiffons de cuisine, plutôt que les chiffons micro-fibres. Et les chiffons spécifiques pour les verres de lunettes.

Mais ces derniers ne vous seront pas d’un grand secours si c’est très humide.

Oui, parce qu’en général, lorsqu’on photographie les vagues, c’est rarement par beau temps. Il fait mauvais, voire très mauvais. Et il pleut.

Ce n’est pas seulement l’eau de mer sur votre objectif qu’il faudra essuyer. C’est l’eau qui tombe du ciel aussi. C’est là qu’il vous faudra un bon chiffon. Ou deux !

S’il pleut vraiment beaucoup, mieux vaut protéger votre matériel avec un équipement adéquat, comme une housse de protection. Ou un sac plastique comme un sac de congélation.

Sachez aussi que marcher sur les rochers, c’est très dangereux.

En Norvège, j’avais des crampons pour marcher sur la glace. Vous savez quoi ? Ils font des merveilles sur les rochers glissants aussi !

Ne prenez jamais trop de risques pour une photo. Ça n’est qu’une photo…

Les vagues aussi peuvent être très dangereuses. Ne sous-estimez jamais leur force, surtout quand il y a du vent. Tous les ans, des personnes sont emportées par les vagues…

Enfin, vérifiez toujours les horaires des marées. Ça peut devenir vital.

L’eau peut monter très rapidement, et si vous êtes comme moi, quand je fais des photos, plus rien d’autre n’existe. Je perds la notion du temps, et de ce qui m’entoure.

Je suis dans ma bulle, haha.

Privilégiez peut-être la marée descendante si les horaires coïncident bien avec le bon moment de la journée, c’est plus sécurisant.

 

Conclusion

 

J’ai mis du temps à trouver comment photographier les vagues comme je le voulais. Il a fallu trouver la bonne combinaison entre le matériel, les réglages, la technique, les conditions climatiques…

Je suis même presque déçu d’y être arrivé, comme si j’avais atteint un objectif, et puis « au suivant » ! Je me rends compte qu’en fait, ce que j’aime par-dessus tout, ce n’est pas tant de réussir à photographier quelque chose, c’est l’apprentissage pour le faire.

L’excitation de chercher, de tester, de pratiquer.

Et puis arrive ce moment où vous touchez du bout du doigt ce que vous convoitez depuis un moment.

Ce moment grisant qui nous rend euphoriques.

Voilà pourquoi j’aime la photographie. Je ne cesserai jamais d’apprendre, c’est un voyage sans fin.

Si vous souhaitez voir davantage de photos de vagues, je vous invite à découvrir mon projet sur Adobe Behance en cliquant ici.

Et vous, quelle est votre quête du moment ?

8 Comments

  • gobois64

    Bonjour Stef, encore un super article de ta part et en plus super bien détaillé. Comme toi lorsque je regarde des photos en pose longues j’ai l’impression qu’elles se ressemblent toutes, l’eau ressemble trop à du coton à mon avis. Il y en a certes pour tous les goûts mais je préfère tes photos à 1/6s cela me paraît plus réaliste tout en apportant ta touche personnelle.
    Je vais m’entraîner sur les rivières que j’ai par chez moi même si je n’ai pas encore de filtre ND (juste le polarisant).
    Bonne continuation !
    PS : j’ai aussi visité ta galerie sur Behance (d’Adobe? ça ressemble un peu à Flickr, est-ce gratuit?), tes photos sont magnifiques.

    • Stef Kocyla

      Bonjour Gérard,

      merci beaucoup, oui c’est une question de goût et de sensibilité, et heureusement que tout le monde n’aime pas les mêmes choses ! Je trouve en effet que 1/6e s. permet de ne pas trop dénaturer la spontanéité d’une vague tout en suggérant la beauté des formes qu’elle peut prendre.
      Lorsque je n’avais pas encore de filtre ND, je m’exerçais lorsque la luminosité était très faible, comme les jours très couverts, en fin d’après midi par exemple, ou en début de soirée. La lumière étant suffisamment faible pour régler l’appareil sur cette vitesse sans utiliser de filtre…

      Sinon, merci beaucoup pour le compliment ! Adobe Behance est une plateforme qui est gratuite lorsque tu as l’abonnement aux applications Creative Cloud d’Adobe (Photoshop et Lightroom pour « le pack photographie »). Par contre, c’est un peu différent de Flickr parce que cette plateforme regroupe d’autres créatifs que les photographes et sert avant tout de moyen de publier son travail pour trouver d’éventuels clients. Mais cela devient de plus en plus un réseau social…j’espère pour le meilleur et non pour le pire…

      Merci de ta visite et à bientôt !

  • Olivier

    Hello Stef,

    Merci pour l’article, bien utile dans ma contrée 🙂
    Petites questions sur les filtres :
    – tu utilises un porte-filtre. C’est donc plus efficace qu’un filtre (même slim) circulaire qui se visse sur l’objectif?
    – tu parles de filtre ND et filtre polarisant. Tu peux utiliser les 2 en même temps?

    Bel article bien précis et qu’il ne reste plus qu’à mettre en pratique (ce week end?) 🙂

    A bientôt

    Olivier

    • Stef Kocyla

      Hello Olivier !

      Oui, vous avez de belles vagues en Bretagne, j’ai adoré mon dernier séjour !
      Pour répondre à tes questions :
      – oui je trouve que c’est plus efficace. Lorsque j’ai commencé à utiliser des filtres, je me suis servi de filtres circulaires. C’est une solution pour débuter en filtration, un moyen d’apprendre et de comprendre ses effets. Leur coût est plus faible que les filtres que j’utilise actuellement, c’est pourquoi on vient dans une phase d’apprentissage je pense. Parce qu’un filtre, ça casse, et quand on se trouve sur des rochers, c’est quelque chose qui arrive…Ensuite, on investit dans de meilleurs filtres. Ils sont de meilleure qualité, le rendu des couleurs est excellent, pas de vignettage et leur revêtement est plus résistant aux poussières et à l’eau.
      – L’autre avantage, c’est que tu peux effectivement utiliser les deux en même temps. Tu peux même en utiliser plusieurs, de différentes natures et de différentes densités, gradués ou non.

      Merci beaucoup de ta visite et bonnes photos !
      À bientôt !

  • marc thibault

    salut j ai 1 d5300 avec nikkr 10-20mm avec filtre nd 10 combien de temps de pose sa prendrait ??super video merci de la gaspésie,,quebec,,,c est la mer qui manque ici……..lolll

    • Stef Kocyla

      Salut Marc,

      en fait, la constante c’est la vitesse : 1/6e s. La question que tu dois plutôt te poser c’est j’ai un filtre ND10, en fonction de la luminosité ambiante, quelle ouverture dois-je choisir pour que ma photo soit correctement exposée ? Et si la réponse est « l’ouverture la plus grande » et que cela ne suffit pas, il faut jouer avec la compensation d’exposition et/ou augmenter un peu les ISO. C’est cette vitesse d’obturation qui créera le mouvement. Quelle région magnifique la Gaspésie, je n’y suis jamais allé mais je l’ai déjà vue en photo, et j’ai de la famille au Nouveau Brunswick voisin…moi, c’est le Canada qui me manque, haha !

      Merci beaucoup de ta visite et à bientôt !

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