supprimer mon compte Instagram
Réseaux Sociaux

Pourquoi j’étais sur le point de supprimer mon compte Instagram

La semaine dernière, je n’ai pas eu le temps de poster une photo sur mon compte Instagram. Pas le temps. J’étais débordé par d’autres tâches et j’ai préféré leur donner la priorité. Bien m’en a pris. Alors que je pensais que j’allais connaître les syndromes du manque – me rouler par terre en bavant et en me tordant de douleur – rien ne s’est produit.

Ou plutôt si : je me suis senti mieux, il faut croire que l’abus d’Instagram est nocif pour la santé…On m’avait prévenu pourtant, de récentes études ont pointé du doigt les dangers d’une sur-consommation de réseaux sociaux. Facebook est d’ailleurs régulièrement le mauvais élève.

Alors, que s’est-il passé ? Comment en est-on arrivé là ?  Pourquoi étais-je à deux doigts de supprimer mon compte Instagram ? Comment un outil sensé améliorer notre vie de photographe nous entraine-t-il vers le côté obscur de la force… ? Cette pause improvisée et bienfaitrice m’a donné le temps de réfléchir à tout ça, en tant que photographe et en tant que n’importe quel utilisateur de réseaux sociaux.

  1. J’ai récupéré ma vie de photographe

 

Style photo
Photo Stef Kocyla

Au début, j’ai trouvé cette plateforme super-cool, j’avais enfin la possibilité de montrer mon travail au monde entier. Autant d’utilisateurs, autant de possibilités. Ce qui était un pote sympa s’est transformé en un dealer qui me procurait ma dose quotidienne de likes, comments & follow. Lentement mais surement, j’ai glissé vers cette petite dépendance.

« Live Free or Die » est la devise de l’Etat du Massachussetts, empruntée à nos chers révolutionnaires français. « Vivre libre ou mourir ». Lorsque vous vivez sous la dictature d’une dépendance, quelle qu’elle soit, vous cessez d’être libre. Personnellement, mon choix est fait. Je n’ai pas attendu avant de prendre une décision.

En fin de compte, j’étais plus souvent derrière mon écran d’Iphone que derrière l’écran de visée de mon appareil photo…cherchez l’erreur…Quand vous vous trouvez des prétextes pour ne pas sortir parce que vous devez poster une photo et que ça vous prendra au minimum 2 heures pour gérer ce post, c’est qu’il y a un problème quelque part.

Instagram, c’est du temps, beaucoup de temps à liker, commenter les photos des petits copains, à répondre aux commentaires de chacun. Lorsque vous avez une centaine de commentaires, vous avez une idée du temps qu’il faut pour répondre à tous ? ben ça veut dire environ 1 heure de taf…énorme, non ? 1 heure que vous ne passez pas à faire autre chose de plus important.

Les commentaires justement, parlons-en ! Lorsque je regarde mes dernières publications, certains commentaires me laissent sans voix. Ils sont dénués des sens, voire inappropriés, ils respirent le fake, le copier/coller, next one please ! Où sont les véritables commentaires, ceux qui montrent que la personne a pris le temps de regarder votre photo et de l’apprécier ? Personnellement je connais ces vrais abonnés, ce sont toujours les mêmes, sincères et fidèles. Je les en remercie de m’aider à progresser.

 

  1. Mon humeur ne dépend plus du dernier post

La plus grosse erreur que j’ai faite, c’est d’associer le nombre de likes, comments & follow à la qualité de mon travail. Et parfois mon humeur en a pris un coup. « D’habitude, j’obtiens plus de likes que ça…, merde ma photo n’est pas bonne…pourtant je la trouvais très bien…». Voilà le genre de réflexion que je me faisais, grave, hein ?

Je n’ai rien contre les gens qui utilisent Instagram comme je l’ai décrit plus haut. Je les admire même, je ne sais pas comment ils font. J’ose à peine imaginer leur vie, leur regard toujours attiré vers cette lumière bleue, leur esprit constamment orienté vers les stats de leur dernier post…enfin si j’en ai une bonne idée bien sûr, puisque j’ai fait aussi partie du lot…

C’est vrai qu’au début c’est motivant de voir sa communauté grandir, et je pense que c’était le meilleur moment de mon expérience Instagram. Mes premiers abonnés étaient sincères, désintéressés et constituent encore aujourd’hui mon noyau dur, mon cercle restreint de fidèles vrais fans de mon travail. Mais plus cette communauté grandit, plus elle vous fait perdre le sens des réalités.

Petit à petit, les commentaires spams arrivent, les « ghosts followers » aussi et votre humeur est graduellement indexée sur leurs interactions. Seulement voilà, il ne faut pas confondre popularité et qualité du travail. Preuve en est la grande quantité de comptes aux centaines de milliers d’abonnés et de likes avec des photos très pauvres artistiquement, et inversement je connais des personnes suivies par quelques centaines d’abonnés qui font des p….. de bonnes photos ! Ce sont eux les vrais artistes.

  1. J’ai arrêté d’alimenter mon ego : déconstruction sociale

Constamment épier les résultats de mes photos a eu 2 effets en fait : le premier, bénéfique, me faisait réfléchir à comment la prochaine pouvait être meilleure. Je progressais en tant que photographe. Le second, néfaste, me procurait ce fix de dopamine en contemplant la quantité de likes, comments & follow. Beurk.

Au début, c’est bénin, c’est lent mais c’est progressif. Et c’est tellement toxique au final.

 

supprimer Instagram

 

Pat Kay, dans son article récent « L’ego est l’ennemi » a mis en évidence selon moi le véritable problème de ces réseaux sociaux. La présence, l’influence sur les réseaux sociaux et le statut de popularité sont de fausses constructions qui ne devraient pas agir sur notre propre estime.

« Avec des centaines de likes sur chaque post, il est difficile de se remettre en cause sur son propre travail. Avec autant de personnes validant votre travail, c’est de toute évidence du bon travail, n’est-ce pas ? 

Mais le truc, c’est que la vapeur ne s’inverse jamais : plus vous alimentez la roue du hamster, plus elle tourne vite. Finalement, votre ego lie entre elles vos compétences et votre créativité, autrement dit vous commencez à lier la qualité de votre travail à l’engagement de vos photos.

Vous finissez par faire ce que l’algorithme veut que vous fassiez. »

Cette vision toute bouddhiste des choses ne peut que m’inspirer. Et je me souviens maintenant. Je me souviens pourquoi je n’ai jamais adhéré au concept de Facebook à l’époque, à cette extension de l’Ego qui vous renvoie une fausse image de vous-même aux milliers d’amis.

 

  1. Je fais les photos que j’aime et non plus celles qui vont plaire sur Instagram

Quand on y pense, qui jouerait à un jeu où l’arbitre change les règles en cours de partie ? Personne de sensé. Et pourtant, c’est ce que nous faisons en jouant avec ce cher algorithme d’Instagram, de Facebook ou d’ailleurs. Il est changé régulièrement, les cartes du jeu sont redistribuées de manière presque aléatoire. Nous sommes les dindons de la farce.

J’ai donc décidé de reprendre le contrôle. Mon travail n’est pas une matière avec laquelle on joue à la roulette russe. En fait, si vous fondez votre sens artistique sur la quantité de likes, comments & follow, alors vous n’évoluez plus en tant qu’artiste. Je pense que les artistes doivent créer d’abord des œuvres originales et novatrices pour eux-mêmes, au lieu de créer des œuvres pour faire plaisir à un public acquis d’avance.

Je rejoins donc le premier point, dans lequel j’ai proclamé la reprise du temps perdu. Mon temps est très précieux, il est désormais destiné à créer de nouvelles photos, expérimenter de nouvelles techniques, suivre de nouvelles inspirations. Fini le temps où je me demandais quelle photo allait bien pouvoir récolter le plus de likes. Terminé les photos pour faire plaisir aux autres.

Car je sais très bien quelles sont les photos qui vont plaire, quel genre de photo aura tendance à remporter la mise. C’est aussi ce qui ruine artistiquement notre travail de photographe. Nous sommes tentés d’aller toujours aux mêmes endroits, photographier sous les mêmes angles les mêmes sites iconiques. Inonder nos feed des mêmes images, encore et encore. Ça me fatigue à la longue et ça ne m’amuse même plus…

supprimer mon compte Instagram

Conclusion

L’espace d’un instant, j’ai envisagé supprimer mon compte, purement et simplement. Puis je me suis demandé si je ne pouvais pas encore en tirer un petit bénéfice. Il me servira de vitrine, de ce point de vue Instagram rend les photos accessibles au plus grand nombre, c’est incontestable.

Puis aussi, j’ai envie et besoin de rester en contact avec mes fidèles abonnés, mes copains photographes avec qui j’échange régulièrement sur un tas de sujets. De ce point de vue, Instagram reste pour moi un réseau social qui me permet de me connecter aux autres. Pas question de m’en priver.

Enfin, il reste malgré tout une source d’inspiration, même si celle-ci s’est quand même bien tarit avec le temps. Mais peut-être est-il temps pour moi de trouver de nouveaux talents, dont le travail m’inspirera de nouvelles choses…

Je suis ouvert à toutes les suggestions, donc si vous en avez, lâchez-vous dans les commentaires !

18 Comments

  • Betty - Trip in Wild

    Ton article est criant de vérité, et je me reconnais tellement dans tes ressentis… !
    C’est clair, hors de question qu’un réseau social ruine notre créativité de photographe, et surtout, de se démoralise quand on subit un algorithme, ou qu’on ne rentre pas dans les codes des « photos à la mode d’Instagram ».

    • Stef Kocyla

      Merci beaucoup Betty pour ce témoignage, je pense qu’on est nombreux à ressentir ces frustrations mais que peu osent en parler. Et tu as tout à fait raison au sujet de la créativité, ces réseaux sociaux sont censés nous booster et non pas nous faire tous nous faire faire les mêmes photos. Vive la différence !

  • Dana

    Comme je comprends parfaitement tout ce que tu as pu ressentir et ta réflexion est un peu celle que nous avons eu pendant nos vacances il y a 2 semaines. Instagram était devenu un boulot de dingue quasiment chaque jour et souvent une énorme source de frustration… on a pris la décision de s’en éloigner. Se recentrer sur de vrais projets. Et arrêter de regarder les chiffres.
    Merci pour ces mots en tout cas. Ça me rassure de voir aussi que je suis probablement dans le vrai…

    • Stef Kocyla

      Merci beaucoup Dana, dites-vous que ce que vous avez ressenti, des milliers d’autres personnes le ressentent aussi. Je pense que les réseaux sociaux ne méritent pas tous les efforts que nous faisons et le temps que nous y passons. Je me tourne aussi vers d’autres projets plus concrets et plus photographiques. Oui tu es dans le vrai…

  • Vanessa | LEBLOGCASHPISTACHE

    Tu expliques si bien ce que l’on ressent après quelques années sur Instagram. J’ai fait une sorte d’overdose et une grosse perte d’estime de moi en tout début d’année. C’est ainsi que j’ai pris cette même décision. Ne plus me laisser envahir par Instagram. J’y trouve des amis formidables, une inspiration de tous les jours et je suis constamment boostée par les nouveaux comptes qui fleurissent sur le réseau. Ça me va parfaitement. Et si ma photo ne dépasse pas les 1000 likes, je me console en admirant l’harmonie de mon feed. Après tout, je ne me suis jamais désignée comme photographe, je me sens bien plus l’ame d’une artiste. Or un artiste ne peut être constant 😉

    • Stef Kocyla

      Merci beaucoup Vanessa, j’ai eu besoin de mettre noir sur blanc mes réflexions sur ce réseau social, et le constat fut sans appel : entre ce que ça me prenait et ce que ça m’apportait, j’étais perdant. Tu as la bonne attitude je pense, et je vais faire pareil maintenant. J’ai décidé de me consacrer à d’autres projets plus concrets, en gardant le lien avec toi et les autres sur Instagram. Tu fais partie de ces belles rencontres, comme Dana et Betty d’ailleurs, et je conserve mon compte pour ça en grande partie.

  • Itinera magica

    Instagram est une énorme source d’angoisse pour moi mais j’en vis, je n’ai pas trouvé la solution.

    • Stef Kocyla

      Oui les enjeux sont différents lorsqu’ils sont une source de revenus, il y a peut-être un juste milieu à adopter mais ce n’est vraiment pas facile. Merci beaucoup de ton témoignage Ariane !

  • Cecile

    Merci tu expliques tellement bien ce que beaucoup ressente. J’ai moi aussi mis de la distance avec Instagram. Je deprimai de voir mon nombre de followers ne plus grimper je me disais que mes photos ne devaient pas pas être si belles que cela. Alors j’ai commencer par faire le grand ménage et supprimer un grand nombre de comptes que je suivais l’idée étant de suivre les comptes détenu par de vrais personnes que j’apprécie. De plus ça me permet de voir les photos de toutes ces personnes car plus on suit de comptes et finalement moins on en voit.
    Je poste aussi moins souvent et de façon irrégulière quand j’ai le temps et surtout l’envie. Désormais hors de question de me laisser dictée mes journées par les réseaux sociaux.
    J’ai d’ailleurs pris aussi de la distance avec Facebook et Twitter.
    Mais il faut reconnaître lorsque l’on fait de la photo ou lorsque l’on tient un blog qu’il est toujours plaisant d’avoir un endroit pour montrer son travail et il est vrai que aujourd’hui les RS permettent cela.

    • Stef Kocyla

      Merci beaucoup Cécile pour ces remarques pleines de bon sens, je pense que la clé est une question d’équilibre. Quand les réseaux sociaux commencent à prendre trop de place dans le quotidien, quand ils deviennent le centre de notre attention alors il est temps de prendre un peu de distance. Le plus dur étant de trouver cet équilibre parce que comme tu le dis très bien, ils sont une formidable vitrine pour notre travail.

  • Alex Celaire

    Hey Stef,
    Je voulais juste te dire a quel point je comprend ce que tu écris ! Instagram est une vraie drogue, il a son coté addictif et nocif ! C’est très dur de s’en détacher et on veut toujours sa dose de dopamine..

    Il me prend également énormément de temps, et me fait souvent douter de la qualité de notre travail en tant que photographe.. Et tu as 200% raison de t’en eloigner. Merci d’avoir mit le doigt sur ce problème, tu me fais réfléchir.. peut-être devrais-je faire pareil !

    En tout cas continue ton super taf !

    A bientot j’espere Stef !

    • Stef Kocyla

      Merci beaucoup Alex, je pense que nous sommes nombreux à éprouver les mêmes choses vis-à-vis d’Instagram, je ne pensais pas que mon article ferait réagir autant, tant mieux ! Je me sens moins seul. Merci beaucoup de ton soutien, on reste en contact !

  • Lola

    Tu résumes (malheureusement) bien notre ressenti également.
    C’est un sujet de réflexion qui revient souvent sur le tapis chez nous. Se détacher d’Instagram et de l’effet pervers que l’appli nous attache aux pieds comme un boulet. Constater l’importance de ce RS dans le monde du blogging (et puis, merde c’est une appli qu’on aimait bien au départ !). Conclure en constant qu’au final, on ne fait qu’entretenir une relation haine/amour avec Insta.
    C’est fatigant de devoir poster un style précis de photo, de constater impuissamment ce qui marche et ce qui ne marche pas. C’est tellement réducteur en terme de créativité. Réducteur et time-consuming. À quoi bon ?

    Bref, merci pour ces mots qui résonnent en nous. On aime voir ton travail, qu’il soit « installé » ou pas 🙂

    Lola et Seb
    Freelensers

    • Stef Kocyla

      Merci beaucoup les amis de partager vos sentiments vis-à-vis de ce réseau social, je m’aperçois que nous sommes loin d’être les seuls à éprouver cette sensation de « je t’aime, moi non plus »…

  • La fille de l'encre

    Au-delà d’Instagram, ce qui me fait réfléchir, c’est le temps passé sur les réseaux sociaux. Du temps de contemplation, au détriment du temps de création.
    Lorsque je me rends compte que je passe parfois plus de temps à regarder ce que font les autres à travers IG ou FB qu’au temps que je prends pour créer (des billets de blogs, des photos, de nouveaux épisodes de mon podcast …) je prends peur et me dit que c’est vraiment du temps perdu, qui ne me rapporte rien, hormis un peu de divertissement.
    Alors petit à petit, je me détache des RS mais ce n’est pas simple, ils font partie de mon job :/

    • Stef Kocyla

      Merci Olivia pour ce témoignage, tu résumes bien la situation : quelle est la rentabilité des réseaux sociaux ? Que nous apportent-ils et que nous prennent-ils ? Le rapport est selon moi déséquilibré, je passais beaucoup trop de temps dessus pour le bénéfice qu’ils m’apportaient, et mon temps est ce que j’ai de plus précieux…j’ai arrêté de le gaspiller.

  • Pierrick

    Salut Stef,

    Je découvre tout juste ton blog et le moins que je puisse dire c’est que je vais avoir de la lecture pour les prochains jours 🙂. J’apprécie tout particulièrement ce genre de retour d’expérience qui raconte la réalité des coulisses d’un photographe professionnel.

    Je me sens d’autant plus touché par ce que tu dis que j’ai débuté très récemment sur les réseaux sociaux. Auparavant, je les fuyais comme la peste, car je trouvais cela très nombriliste. Mais, comme tu le dis très justement dans ton article, c’est un moyen de faire connaître ces créations. Alors, je m’y suis mis un peu à contrecœur. Le résultat est pour l’instant très mitigé. Sans doute ai-je ma part de responsabilité, car j’avais la naïveté de vouloir échanger autour de la photographie. J’y ai surtout découvert la superficialité, le marketing caché et l’uniformisation des points de vue…

    Je ne suis pas un photographe professionnel, mais juste une personne qui a attrapé le virus de la photo. Un virus tellement fort que j’aimerai aujourd’hui pouvoir en faire une de mes activités professionnelles. Cet amour s’associe à mon amour d’exploration, de randonnée et d’aventure. Mais, je ne suis qu’au tout début du chemin.

    Dans tous les cas, je serais heureux d’avoir ton retour/regard sur mes créations à l’occasion 🙂.

    Encore merci de partager cette réflexion et à un prochain article.

    Pierrick

    • Stef Kocyla

      Salut Pierrick,

      merci pour ce témoignage, tu exprimes tout haut ce que beaucoup pensent tout bas au sujet des réseaux sociaux…La triste réalité est qu’ils sont presque indispensables à une activité digitale, et qu’il est difficile de ne pas tomber dans les pièges de l’Ego. Je pense qu’il faut savoir les utiliser comme il le faut, quand il le faut, c’est-à-dire ni trop souvent (ils ne doivent pas être chronophages) et ni pour montrer n’importe quoi (n’importe quelle photo). Il faut trouver un juste milieu…

      Je suis ravi que tu ais attrapé ce bon virus, c’est le seul qui soigne ! Je suis sûr que tu vas t’éclater en photo, quand je vois ton domaine et ton univers de la randonnée, de l’outdoor, de la méditation…j’adore !

      Merci de ta visite et à bientôt Pierrick !

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